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Les échanges commerciaux transitant par le Port de Vancouver sont restés stables en 2021 malgré les défis liés à la chaîne d’approvisionnement et aux conditions météorologiques extrêmes

mars 24, 2022

Une plus grande capacité en conteneurs, et davantage de terrains industriels sont requis au niveau du port le plus important du Canada afin d’assurer la résilience à long terme des principales chaînes d’approvisionnement du Canada.


Vancouver (C.-B.) : L’Administration portuaire Vancouver-Fraser a présenté aujourd’hui ses statistiques de fin d’année 2021 pour les marchandises transportées par le Port de Vancouver. En dépit des défis continus posés par la pandémie et la chaîne d’approvisionnement mondiale, ainsi que les conditions météorologiques extrêmes en Colombie-Britannique, les volumes des marchandises ayant transité en 2021 par le Port de Vancouver ont augmenté de 1 %, en passant de 145 à 146 millions de tonnes métriques par rapport à 2020.

« La communauté portuaire de Vancouver a surmonté un défi après l’autre en 2021, parfois en continu, afin de permettre de relier le port aux chaînes d’approvisionnement nationales et permettre aux marchandises de circuler pour les Canadiens », a déclaré Robin Silvester, président-directeur général de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser, l’agence fédérale chargée de favoriser les échanges commerciaux du Canada par l’entremise du Port de Vancouver. « Je voudrais saluer et remercier l’industrie et la main-d’œuvre au sein du port pour leur travail exceptionnel pour assurer le transport des marchandises par l’entremise du port le plus important du Canada au cours d’une autre année complexe. »

En 2021, les volumes record de conteneurs et de marchandises en vrac, ainsi que les importants volumes de céréales au cours de la première partie de 2021, ont permis de maintenir les volumes de marchandises au sein du port, en dépit d’un contexte commercial difficile et du report fédéral continu de la saison des croisières au Canada en raison de la pandémie de COVID-19.

Après huit années consécutives de volumes de céréales record et un niveau record à la mi-année 2021 pour les céréales expédiées par l’entremise du port, les volumes de céréales ont diminué en 2021 de 13 % par rapport à 2020 après qu’une sécheresse dans l’Ouest du Canada ait entrainé une diminution de la production canadienne de céréales au cours de la deuxième partie de l’année. Les terminaux portuaires ont atténué ces baisses de volumes en épuisant les céréales entreposées, ce qui a permis de finir l’année avec le deuxième volume annuel de céréales le plus important de l’histoire du port.

Des baisses ont été observées dans le secteur des engrais (-13 %), des produits chimiques (-19 %), du bois d’œuvre (-14 %), de la pâte de bois (-20 %) et des aliments transformés (-22 %), en raison des défis liés à la chaîne d’approvisionnement et aux événements météorologiques.

En poursuivant une tendance de croissance à long terme des échanges de conteneurs, les quantités de conteneurs transportés par l’entremise du port ont atteint un chiffre record de 3,7 millions EVP (équivalents vingt pieds) en 2021, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente.

« La situation des conteneurs en 2021, bien qu’elle ait atteint des niveaux record pour la cinquième année consécutive, représente un avertissement pour deux points : la pénurie à court terme de la capacité en conteneurs et la crise des terrains à usage industriel disponibles dans le Lower Mainland », selon M. Silvester. Les quantités de conteneurs échangés par le biais de la côte ouest du Canada ont continué d’augmenter à une hauteur moyenne de 5 % par an au cours de la dernière décennie, ce qui correspond au scénario supérieur de la croissance prévue. À la lumière de cette croissance continue, les terminaux de la côte ouest devraient manquer de capacité d’ici le milieu ou la fin des années 2020. Pour répondre à la demande croissante pour les marchandises expédiées en conteneurs, l’Administration portuaire a mené le projet du Terminal 2 à Roberts Bank, un projet de terminal de conteneurs proposé à Delta, en C.-B. Le projet proposé, qui serait financé par l’Administration portuaire et des investissements privés, permettrait d’accroître la capacité de conteneurs de la côte ouest de 30 %, et il a été conçu dans le but d’augmenter graduellement la capacité pour atteindre au total 2,4 millions EVP au Port de Vancouver, en assurant ainsi la capacité de la chaîne d’approvisionnement critique et la résilience. Le projet est en attente d’une décision du gouvernement fédéral avant de pouvoir se poursuivre.

« Les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales auxquels sont confrontés les Canadiens à l’heure actuelle représentent un aperçu des problèmes liés aux chaînes d’approvisionnements canadiennes qui nous toucheront d’ici quelques années si, en tant que pays, nous n’améliorons pas de manière urgente la capacité des terminaux de conteneurs », a précisé M. Silvester. « C’est pourquoi l’Administration portuaire a lancé le projet du Terminal 2 à Roberts Bank dans le cadre de notre mandat d’intérêt public, en tirant parti de plus d’une décennie de projets d’infrastructure de haute qualité, durables et d’avant-garde pour le Canada et les collectivités locales. Ce projet serait indispensable pour les échanges commerciaux futurs du Canada, et si nous n’agissons pas maintenant, nous en paierons le prix, et ces effets se feront ressentir de la côte ouest aux Prairies et jusqu’en Ontario et au-delà, pendant de nombreuses années à venir. »

L’augmentation des exportations de conteneurs vides a également posé un défi selon les statistiques relatives aux échanges de conteneurs en 2021. La dynamique du marché mondial a créé une augmentation rapide du nombre de conteneurs vides retournés dans les ports en Asie afin de pouvoir prendre en charge une forte demande des consommateurs en Amérique du Nord pour les marchandises en conteneurs. Cela a posé de véritables défis aux exportateurs canadiens, qui n’étaient pas en mesure d’accéder aux conteneurs vides normalement en circulation pour transporter leurs marchandises. Une capacité de la chaîne d’approvisionnement plus importante, favorisée par les terrains industriels en nombre suffisant dans la région du port, permettrait de soulager les congestions de la chaîne d’approvisionnement créées par des demandes urgentes et des interruptions non planifiées, tout en offrant davantage de polyvalence et d’options aux transporteurs afin d’atteindre des marchés d’exportation critiques.

« La demande internationale pour les marchandises canadiennes demeure élevée, et il s’agit donc d’une occasion manquée pour le Canada en ce qui concerne des exportations supplémentaires », ajoute M. Silvester. « Nous sommes confrontés à un défi central dans le Lower Mainland, à savoir la pénurie de terrains industriels, qui a poussé hors de la région des activités clés de la chaîne d’approvisionnement, tels que le transbordement et l’entreposage des conteneurs. La présence de ces fonctions à portée de main permettrait d’assurer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et de faciliter les exportations canadiennes. »

  1. Silvester a souligné l’investissement de 4,1 millions de dollars du gouvernement fédéral, à la suite des inondations qui ont touché la C.-B., dans le but d’aider l’Administration portuaire à préparer une parcelle de terrains industriels vacante à Richmond pour entreposer des conteneurs vides à court terme. Le site appuie la chaîne d’approvisionnement du Canada en atténuant les congestions aux terminaux résultant de l’entreposage et de la manutention de conteneurs vides.

« Nous saluons l’investissement du gouvernement du Canada pour assurer une chaîne d’approvisionnement résiliente et soulignons l’importance de prendre des mesures continues afin de disposer de suffisamment de terrains industriels disponibles pour le port dans le Lower Mainland afin de continuer à faciliter les échanges commerciaux croissants du Canada de manière efficace et fiable », a précisé M. Silvester. « Lorsque les chaînes d’approvisionnement essentielles du Canada subissent des contraintes liées à l’un des marchés de terrains industriels les plus limités d’Amérique du Nord, c’est un problème qui se percute dans l’ensemble du Canada. »

Renseignements supplémentaires

Contexte

  • Volume global de marchandises en hausse de 1% par rapport à l’exercice 2020, pour atteindre 146,5 millions de tonnes métriques
  • Volume de conteneurs en hausse de 6 %, pour atteindre 3,7 millions EVP Volume des importations en hausse de 4%, pour atteindre 1 923 621 millions EVP Volume des exportations en hausse de 9%, pour atteindre 1 755 331 millions EVP
  • Volume des marchandises diverses en hausse de 18%, pour atteindre 19,8 millions de tonnes métriques Volumes de billots en hausse de 23 % Volume des métaux de base en hausse de 51 %, tandis que le volume de pâte de bois a diminué de 10 % par rapport à 2020
  • Volume des marchandises solides en vrac en hausse de 1% Volumes de charbon en hausse de 19 % Volumes de céréales, de potasse et de soufre en baisse de 10 %, 13 % et 14 % respectivement.
  • Le tonnage du vrac liquide a diminué de 8 % par rapport à 2020 en raison de la baisse de 30 % relative à l’huile de colza, de celle de 12 % liée aux produits pétroliers et la baisse de 14 % relative aux produits chimiques.
  • La saison des croisières a été annulée en 2021.

Personne-ressource auprès des médias :

Arpen Rana
Conseillère, Relations avec les médias
604-340-8617
[email protected]

 

À propos de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser et du Port de Vancouver

L’Administration portuaire Vancouver-Fraser est l’agence fédérale chargée de la gestion du Port de Vancouver. Comme toutes les administrations portuaires canadiennes, nous relevons du ministre fédéral des Transports et menons nos activités en vertu de la Loi maritime du Canada. Notre mandat consiste à faciliter les échanges commerciaux du Canada passant par le Port de Vancouver, tout en protégeant l’environnement et en tenant compte des communautés locales. L’Administration portuaire fonctionne à titre de société sans actionnaires, financièrement autonome, et qui ne s’appuie pas sur l’argent des contribuables pour mener ses activités. Nos revenus proviennent des terminaux portuaires et des locataires qui louent les terrains portuaires, et des utilisateurs du port qui payent différents frais tels que les droits de port. Les profits sont réinvestis dans l’infrastructure du port. L’Administration portuaire gère l’utilisation des eaux et des terres du port, ce qui comprend plus de 16 000 hectares d’eau, plus de 1 500 hectares de terres, et environ 350 kilomètres de rivage. Situé sur la côte sud-ouest de la Colombie-Britannique au Canada, le Port de Vancouver s’étend de Roberts Bank et du fleuve Fraser jusqu’à l’inlet Burrard inclusivement. Il borde 16 municipalités et se trouve à l’intersection des territoires traditionnels et des terres cédées en vertu d’un traité de plusieurs Premières Nations des Salish du littoral. Le Port de Vancouver est le plus important port du Canada et le troisième plus grand port d’Amérique du Nord en ce qui concerne les tonnes de marchandises transportées. Facilitant les échanges commerciaux avec plus de 170 économies mondiales pour une valeur annuelle représentant 240 milliards de dollars, les activités portuaires représentent 115 300 emplois, 7 milliards de dollars en salaires et 11,9 milliards de dollars de produit intérieur brut au Canada.

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