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Le programme ECHO mené par l’Administration portuaire lance sa septième saison de mesures visant à protéger les épaulards résidents du Sud en péril

juin 1, 2023

De nouvelles recherches menées indiquent que les mesures de ralentissement des navires proposées par le programme permettent de réduire les collisions des cétacés avec les navires ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, tout en divisant le bruit sous-marin de moitié.

Aujourd’hui, le programme d’amélioration de l’habitat et d’observation des cétacés (ECHO), mené par l’Administration portuaire, a lancé sa septième saison de mesures de réduction des menaces à grande échelle afin d’aider au rétablissement des cétacés à risque, comme les épaulards résidents du Sud en péril.

Dans le but de réduire les menaces qui pèsent sur les cétacés, comme le bruit sous-marin et les collisions avec les navires, plus de 50 organisations de transport maritime ont confirmé leur intention de participer aux mesures du programme ECHO, qui demandent aux opérateurs de navires de ralentir ou de se tenir à l’écart de certaines zones d’importance pour les épaulards résidents du Sud.

L’an passé, les mesures volontaires du programme ECHO ont permis de réduire le bruit sous-marin, l’une des principales menaces qui pèsent sur les épaulards résidents du Sud, de près de 50 % dans les zones de ralentissement. De plus, une nouvelle étude indique que les mesures de ralentissement du programme peuvent également réduire le risque de collisions avec des navires de près d’un tiers (27 %) ainsi que les émissions atmosphériques de manière modeste dans les zones de ralentissement.

« Cette nouvelle étude indique que le ralentissement des navires permet non seulement d’obtenir un environnement sous-marin plus silencieux pour que les épaulards résidents du Sud puissent chasser leurs proies, mais également de réduire les émissions produites par les navires et les risques de collisions avec des navires dans les zones visées par le ralentissement », a indiqué Carry Brown, directrice de la gestion des écosystèmes et des programmes environnementaux au sein de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser

Au total, les mesures volontaires du programme s’étendent dans une zone couvrant près de 80 milles marins dans les eaux américaines et canadiennes, couvrant près de 50 % de l’ensemble de l’habitat critique des épaulards résidents du Sud qui entrecoupe les voies de navigation internationales, dans des zones clés comme le banc Swiftsure, le détroit Haro, le passage Boundary, et le détroit Juan de Fuca.

L’année dernière, grâce au soutien de nos partenaires et conseillers, nous avons constaté des taux de participation record aux mesures volontaires du programme ECHO, avec 86 % de tous les grands navires commerciaux incités à ralentir ou à garder leur distance dans les zones clés de l’habitat essentiel des épaulards résidents du Sud.

« Ces excellents résultats démontrent l’efficacité de nos efforts collaboratifs pour prendre en compte les menaces auxquelles sont confrontées les espèces en péril dans notre région », a ajouté Duncan Wilson, vice-président à l’environnement et aux affaires externes au sein de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser. « Nous remercions les nombreux partenaires et conseillers du programme ECHO représentant des organismes gouvernementaux, le secteur du transport maritime, les groupes environnementaux et les communautés autochtones pour leur soutien continu à cet important effort pour protéger les cétacés en péril. »

« Le gouvernement du Canada travaille en étroite collaboration avec les partenaires autochtones, l’industrie et les intervenants locaux afin de mettre en place des mesures concrètes pour protéger les épaulards résidents du Sud. Selon nos engagements continus de protéger nos océans, nous sommes fiers de notre collaboration avec l’Administration portuaire Vancouver-Fraser et les participants du programme ECHO pour protéger cette espèce emblématique », a ajouté Omar Alghabra, ministre des Transports.

Lancé par l’Administration portuaire Vancouver-Fraser en 2014, le programme ECHO représente l’une des manières selon laquelle l’Administration portuaire s’efforce de faciliter les échanges commerciaux du Canada transitant par le Port de Vancouver tout en assurant une robuste protection de l’environnement. Depuis 2017, le programme ECHO a mis en place des mesures de réduction des menaces à grande échelle afin de limiter les effets du transport maritime sur les cétacés en péril, en étroite collaboration avec
des partenaires et conseillers dans l’ensemble de la région.

Pour en savoir plus :

À propos du programme ECHO
Le programme d’amélioration de l’habitat et d’observation des cétacés (ECHO) est un programme unique d’envergure mondiale mis au point et mené par l’Administration portuaire Vancouver-Fraser afin de mieux comprendre et réduire les effets cumulatifs de la navigation commerciale sur les cétacés à risque le long des côtes de la Colombie-Britannique et de l’État de Washington, en mettant l’accent sur les épaulards résidents du Sud en péril.

À propos de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser et du Port de Vancouver
L’Administration portuaire Vancouver-Fraser est l’organisme fédéral responsable de la gérance partagée des terres et eaux qui forment le Port de Vancouver. Comme toutes les administrations portuaires canadiennes, nous relevons du ministre fédéral des Transports et menons nos activités en vertu de la Loi maritime du Canada. Notre mandat consiste à faciliter les échanges commerciaux du Canada passant par le Port de Vancouver, tout en protégeant l’environnement et en tenant compte des communautés locales. L’Administration portuaire fonctionne à titre de société sans actionnaires, financièrement autonome, et qui ne s’appuie pas sur l’argent des contribuables pour mener ses activités. Nos revenus proviennent des terminaux portuaires et des locataires qui louent les terrains portuaires, et des utilisateurs du port qui payent différents frais tels que les droits de port. Les profits sont réinvestis dans l’infrastructure du port. L’Administration portuaire supervise l’utilisation des eaux et des terres du port, ce qui comprend plus de 16 000 hectares d’eau, plus de 1 500 hectares de terres, et environ 350 kilomètres de rivage. Situé sur la côte sud-ouest de la Colombie-Britannique au Canada, le Port de Vancouver s’étend de Roberts Bank et du fleuve Fraser jusqu’à l’inlet Burrard inclusivement. Il borde 16 municipalités et se trouve à l’intersection des territoires traditionnels et des terres cédées en vertu d’un traité de plus de 35 groupes autochtones des Salish du littoral. Le Port de Vancouver est le plus important port du Canada et le troisième plus grand port d’Amérique du Nord en ce qui concerne les tonnes de marchandises transportées. Facilitant les échanges commerciaux avec plus de 170 économies mondiales pour une valeur annuelle représentant 305 milliards de dollars, les activités portuaires représentent 115 300 emplois, 7 milliards de dollars en salaires et 11,9 milliards de dollars de produit intérieur brut au Canada.

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