Dans le nord de l’océan Pacifique, le bruit sous-marin a doublé d’intensité toutes les décennies au cours des 60 dernières années. La navigation commerciale est l’un des plus importants contributeurs au bruit sous-marin, et la hausse inévitable de la quantité et de la taille des navires nécessaires pour répondre à la croissance des populations mondiales et des exigences du commerce international ne fera qu’empirer la situation.
Le bruit sous-marin entrave la capacité des mammifères marins à transmettre et à recevoir les signaux acoustiques, et donc à communiquer, à trouver leurs proies, à s’orienter, à se reproduire et à éviter les dangers.
Deux grandes sources de bruit sous-marin découlant des activités portuaires nuisent aux mammifères marins : le mouvement des navires et le développement sur les terrains du port, y compris les travaux de construction réalisés dans l’eau.
À titre d’administration portuaire canadienne, nous n’avons pas de contrôle direct sur la majorité des activités qui génèrent une quantité importante de bruit sous-marin sur notre territoire, et au-delà des limites du port. En empruntant une approche collaborative et concertée, nous travaillons avec les locataires et les usagers du port ainsi qu’avec l’ensemble de la communauté portuaire pour accroître la sensibilisation au bruit sous-marin et aider chaque acteur à poser des gestes concrets pour le réduire.
Deux de nos initiatives – le programme ECHO (Enhancing Cetacean Habitat and Observation) et le programme ÉcoAction – contribuent à réduire le bruit sous-marin découlant du mouvement des bateaux dans le port et dans sa périphérie. De même, notre processus d’évaluation des projets et d’examen environnemental nous aide à gérer et à atténuer les effets du bruit sous-marin provoqué par les projets de construction sur les terres et dans les eaux du port.
Apprenez-en plus sur notre approche à la compréhension, à la gestion et à l’atténuation des effets du bruit sous-marin sur les mammifères marins dans notre Plan de gestion du bruit sous-marin.