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L’Administration portuaire et ses partenaires testent des carburants et des technologies à émissions faibles ou nulles au Port de Vancouver

décembre 6, 2022

Une variété de carburants et de technologies à faible émission ou à zéro émission sont mises à l’essai au sein du port le plus important du Canada pour appuyer l’objectif de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser de faire du Port de Vancouver un port à émission zéro d’ici 2050.


Vancouver (C.-B.) : L’Administration portuaire Vancouver-Fraser, en collaboration avec les partenaires de l’ensemble de la communauté portuaire, met à l’essai différents carburants et technologies à faible émission ou à zéro émission au Port de Vancouver, dans le cadre des efforts déployés pour éliminer toutes les émissions liées au port d’ici 2050, à l’appui de l’objectif du gouvernement du Canada d’atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

Au moyen de l’Initiative des technologies à faible émission, une initiative commune menée par l’Administration portuaire et la province de la Colombie-Britannique, l’Administration portuaire et la province ont chacune versé un financement de 1,5 million de dollars pour soutenir la transition de la communauté portuaire vers les énergies à faible émission, y compris la mise à l’essai des tracteurs de terminaux alimentés par une batterie électrique, les traversiers commerciaux alimentés avec 100 % de biodiesel, une grue alimentée à l’hydrogène, une locomotive de terminal et l’un des navires de patrouille de l’Administration portuaire alimentés avec 100 % de biodiesel.

« Tracer notre trajectoire vers un port à zéro émission commence avec des efforts de collaboration comme celui-ci, déployés par l’Administration portuaire, la communauté portuaire et le gouvernement, afin de mettre à l’essai de nouveaux carburants et de nouvelles technologies à faible émission visant à réduire les émissions tout en permettant aux marchandises de circuler par l’intermédiaire du Port de Vancouver », a déclaré Robin Silvester, président-directeur général de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser. « Nous continuons à prendre des mesures tangibles, en étroite collaboration avec nos partenaires au sein du port, dans le but d’éliminer toutes les émissions liées au port d’ici 2050. »

Les efforts visant à mettre à l’essai les carburants à faible émission comprennent un essai de six mois pour alimenter un navire de patrouille de l’Administration portuaire, le Takaya, avec 100 % de diesel renouvelable, ce qui fait de l’Administration portuaire la première agence fédérale au Canada à disposer d’un navire alimenté à 100 % avec du diesel renouvelable. Le diesel renouvelable est une source d’énergie de combustible non fossile provenant d’une gamme de sources biologiques comme les huiles végétales, les graisses animales et les déchets alimentaires. L’utilisation du diesel renouvelable peut permettre de réduire jusqu’à 80 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au diesel traditionnel pendant la durée du cycle de vie. Shell Canada, un partenaire dans le cadre de ce projet, a fourni le diesel renouvelable et offert une expertise technique significative.

Dans l’ensemble du Port de Vancouver, de nombreux carburants et technologies à faible émission sont mis à l’essai par les membres de la communauté portuaire :

  • Viterra, qui exploite deux terminaux de céréales sur la rive sud de l’inlet Burrard, a récemment commencé un essai de 6 mois en alimentant l’une de ses locomotives avec 100 % de diesel renouvelable au terminal Pacific. L’essai, qui est financé en partie par l’Administration portuaire et la province, vise à tester l’utilisation du diesel renouvelable à faible émission en remplacement du diesel ordinaire. Shell Canada fournit le diesel renouvelable.
  • DP World, qui exploite quatre terminaux de conteneurs en Colombie-Britannique, a récemment installé cinq grues à portique électriques montées sur rail à zéro émission dans son terminal de conteneurs Centerm situé sur la rive sud de l’inlet Burrard, et se trouve également dans les dernières phases de planification de la modernisation d’une grue à portique alimentée par une pile à hydrogène. Cette adaptation permettra de réduire de manière significative les émissions de DP World et de confirmer la voie vers une décarbonisation étendue de la flotte de grues à portique montées sur rail de l’entreprise. Dans son terminal Centerm, DP World a également installé la technologie d’alimentation à quai qui permet à deux navires-porte-conteneurs à la fois de couper leurs moteurs et de se raccorder à l’alimentation hydroélectrique, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre. Lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) qui s’est tenue plus tôt ce mois-ci, DP World a annoncé ses plans visant à investir jusqu’à 500 millions de dollars dans ses entreprises afin de réduire les émissions de CO2 de près de 700 000 tonnes au cours des cinq prochaines années.
  • Biodiesel-powered ferrySeaspan Ferries, qui exploite un service de traversiers commerciaux entre ses terminaux sur l’île de Vancouver et le Lower Mainland, a récemment commencé à alimenter ses six traversiers commerciaux avec 100 % de biodiesel, au terme du succès d’un projet pilote lancé l’année dernière avec le soutien de l’Administration portuaire et de la province. En ce qui concerna la flotte de remorqueurs de Seaspan, l’entreprise a récemment commencé à utiliser 100 % de biocarburant à base de soja et compte alimenter tous ses remorqueurs servant à l’amarrage des navires dans le port avec du biocarburant d’ici la fin 2022. Au terminal maritime Tilbury de Seaspan Ferries sur le fleuve Fraser, l’entreprise a également mis en place deux tracteurs de terminaux alimentés par une batterie électrique qui ont été achetés avec le soutien financier de l’Administration portuaire et de la province. Les trois chantiers navals de Seaspan ont établi des niveaux de référence pour les émissions de GES.

« Nous félicitons nos partenaires de la communauté portuaire pour leur leadership visant à créer un avenir plus durable pour le Port de Vancouver. Il est excitant de voir les nombreux efforts déployés par l’industrie pour mettre à l’essai et adopter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies qui permettront de tracer la trajectoire vers un port à zéro émission d’ici 2050 tout en appuyant la vision de faire du Port de Vancouver le port le plus durable au monde », a déclaré M. Silvester.

Citations des partenaires :

  • Seaspan Ferries –– « À Seaspan Ferries, nous sommes fiers d’être reconnus comme un chef de file dans l’utilisation de technologies avancées pour réduire les émissions. C’est grâce au soutien du Port de Vancouver que nous avons été en mesure d’élargir l’utilisation de 100 % de biocarburant dans l’ensemble de notre flotte, ce qui a permis de réduire de manière significative les émissions de CO2 au cours du cycle de vie », a déclaré Harly Penner, directeur général, Seaspan Ferries Corporation.
  • Viterra – « Viterra est fière de participer au programme pilote d’essai de diesel renouvelable dans notre terminal portuaire Pacific tandis que nous continuons à déterminer et à mettre en œuvre des moyens viables de réduire les émissions dans le cadre de nos opérations. En tant qu’entreprise disposant d’un réseau agricole mondial, nous reconnaissons le besoin de prendre des mesures collectives afin d’obtenir des résultats positifs pour assurer un avenir durable », a indiqué Kyle Jeworski, président-directeur général de Viterra Canada.
  • Shell Canada –– « Shell Canada est fière d’appuyer l’Administration portuaire Vancouver-Fraser et la communauté portuaire afin de réduire les émissions en fournissant du diesel renouvelable à faible teneur en carbone. Shell estime que la collaboration avec ses partenaires dans des secteurs dans lesquels il est difficile de réduire les émissions, comme le secteur maritime, est essentielle pour nous permettre d’atteindre notre objectif d’être une entreprise énergétique à zéro

émission nette d’ici 2050. Nous collaborons avec nos clients et partenaires de l’industrie maritime pour accélérer la décarbonisation de manière à assurer un avenir à zéro émission nette dans le secteur maritime », a indiqué Susannah Pierce, présidente et directrice pays, VP Solutions énergétiques émergentes Canada.

Personne-ressource auprès des médias

Alanna Smith
Conseillère en communications, Programmes environnementaux
236-334-0577
[email protected]

 

À propos de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser et du Port de Vancouver

L’Administration portuaire Vancouver-Fraser est l’agence fédérale chargée de la gestion du Port de Vancouver. Comme toutes les administrations portuaires canadiennes, nous relevons du ministre fédéral des Transports et menons nos activités en vertu de la Loi maritime du Canada. Notre mandat consiste à faciliter les échanges commerciaux du Canada passant par le Port de Vancouver, tout en protégeant l’environnement et en tenant compte des communautés locales. L’Administration portuaire fonctionne à titre de société sans actionnaires, financièrement autonome, et qui ne s’appuie pas sur l’argent des contribuables pour mener ses activités. Nos revenus proviennent des terminaux portuaires et des locataires qui louent les terrains portuaires, et des utilisateurs du port qui payent différents frais tels que les droits de port. Les profits sont réinvestis dans l’infrastructure du port. L’Administration portuaire gère l’utilisation des eaux et des terres du port, ce qui comprend plus de 16 000 hectares d’eau, plus de 1 500 hectares de terres, et environ 350 kilomètres de rivage. Situé sur la côte sud-ouest de la Colombie-Britannique au Canada, le Port de Vancouver s’étend de Roberts Bank et du fleuve Fraser jusqu’à l’inlet Burrard inclusivement. Il borde 16 municipalités et se trouve à l’intersection des territoires traditionnels et des terres cédées en vertu d’un traité de plusieurs Premières Nations des Salish du littoral. Le Port de Vancouver est le plus important port du Canada et le troisième plus grand port d’Amérique du Nord en ce qui concerne les tonnes de marchandises transportées. Facilitant les échanges commerciaux avec plus de 170 économies mondiales pour une valeur annuelle représentant 240 milliards de dollars, les activités portuaires représentent 115 300 emplois, 7 milliards de dollars en salaires et 11,9 milliards de dollars de produit intérieur brut au Canada.

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